L'ASSE combat l'homophobie !
La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie est l'occasion pour l’AS Saint-Étienne et son association ASSE Cœur-Vert de faire changer les regards de ses publics sur le mouvement LGBTQIA+.
Éduquer contre le racisme, prévenir l'homophobie, faire accepter la différence et le handicap. L'AS Saint-Étienne via ASSE Cœur-Vert est plus que jamais déterminée à lutter contre toutes les formes de discrimination. Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre l'homophobie de ce lundi 17 mai, le club a mené plusieurs actions de sensibilisation. Hier, à l'instar de tous les clubs de Ligue 1 Uber Eats, son équipe professionnelle a ainsi porté un maillot inédit floqué des numéros colorés en arc-en-ciel, reprenant le drapeau symbole de paix, de diversité et surtout symbole par excellence du mouvement LGBTQIA+ (Lesbien, Gay, Bisexuel, Transgenre, Queer, Intersexe, Asexuels). En plus de la visibilité donnée sur ses réseaux sociaux à la lutte contre l’homophobie, l’ASSE a également invité, mercredi dernier, les jeunes joueurs U16 et U17 de son centre de formation mais aussi ses jeunes joueuses U18 à une large réflexion sur ce sujet de société.
Durant près de deux heures, Julie Chamoux, représentante de l’association FACE à FACE, a expliqué les enjeux du mouvement LGBTQIA+ en donnant des exemples de personnes victimes d’agressions à cause de leurs orientations sexuelles et en montrant que l'homophobie est une discrimination comparable au racisme. « La sensibilisation auprès des jeunes publics, notamment en milieu scolaire, est essentielle pour nous. On considère que le vrai combat se fait auprès des jeunes qui seront des futurs adultes et parents que nous imaginons les plus tolérants possibles. » Ce temps d’échange a été l’occasion de conduire ces jeunes vers une ouverture d’esprit en suscitant chez eux la compassion. L’association FACE à FACE a mis en avant des valeurs de solidarité et de fraternité chères à l'ASSE.
L'ASSE se réjouit de l’implication de ses jeunes joueurs et joueuses. « Il y a eu beaucoup de questions. Je me suis retrouvée face à des jeunes qui m’ont confié avoir changé d’opinion sur le public LGBTQIA+», souligne Julie Chamoux.
De façon générale, la haine vient souvent de la méconnaissance d’un sujet. L’association suscite l'intérêt par le cinéma et la culture à travers l’organisation annuelle d’un festival qui permet de faire passer des messages en faveur du mouvement LGBTQIA+. Des longs métrages, fictions et documentaires, sont projetés en présence de réalisateurs, distributeurs, écrivains, artistes, journalistes, ainsi que des membres d'associations LGBTQIA+ stéphanoises, françaises ou internationales. Des évènements festifs sont souvent associés à la manifestation.